La PRO D2 est un championnat long, tout le monde le sait. Déjà 20 matchs joués soit les deux tiers, mais il en reste encore beaucoup : 10 rencontres et 50 points potentiels. Alors si les 50 relèvent bien entendu de l’utopie voire de l’impossible, tout est encore envisageable pour nos Rouge et Bleu. Depuis le début, on peut faire plusieurs constats dont deux indéniables : le manque de chance et l’accumulation des blessures (qui se répètent même parfois) et à contrario d’une longue série à domicile, celle des revers à l’extérieur. L’un ne va pas sans l’autre, mais l’un n’excuse pas l’autre non plus…
Nous avons vu du mieux à Béziers, qui ensuite a réussi l’exploit de l’emporter face à Agen, une grosse surprise qui fait donc en sorte que du 1er au 8ème (le Stade en l’occurrence), il n’y a que 8 points : si peu et tant à la fois lorsqu’on se déplace à six reprises pour seulement quatre réceptions d’ici la fin du marathon.
Fini donc de tergiverser, il va falloir jouer les coups à fond et surtout RAMENER des points des trois prochains (périlleux) déplacements des Aurillacois à Montauban, Narbonne et Vannes. Que manque-t-il à ce groupe pour basculer dans une spirale positive ? Pas grand-chose certainement si ce n’est de croire en ses qualités et jouer chaque match comme si c’était le dernier : oui il va falloir s’employer, s’y filer et se jeter corps et âme dans cette bataille pour les phases finales, chaque point comptera à l’heure du bilan.
Cette saison aura permis de lancer de nombreux jeunes dans le bain du monde professionnel, et de les préparer à un avenir que l’on espère radieux sous les couleurs rouge et bleu : demain c’est Hugo Bouyssou qui mènera les « gros » et sera le relais avec les lignes arrières. On notera le retour d’Adrien Pélissié au talon, tandis que les suspendus Maxime Granouillet et Robert Lilomaiava seront requalifiés. Antoine Fournier retrouve quant à lui une place de titulaire, il aura une grosse carte à jouer à Sapiac, après son carton jaune reçu à Béziers.
Joueurs, staff, dirigeants, supporters : tous unis pour une fin de saison palpitante, on rêve tous d’un printemps heureux : faites-nous rêver ! ALLEZ STADE !