Colette Pélissier est décédée lors d’une baignade sur les rives de l’Ile Maurice. Le long voyage entrepris pour participer à une fête familiale pouvait avoir des allures de rêve, il s’est transformé en un dramatique cauchemar. La terrible épreuve vécue par son époux sur l’Océan Indien a crée une onde de choc dans le Cantal. L’effarement laisse place à une immense tristesse, notamment au sein de l’entreprise de transport STAC et du Stade Aurillacois.
Colette a exercé la profession de conductrice grand tourisme au sein de la STAC du 13 juin 1994 au 31 juillet 2017. Son engagement dans ce métier en 1994 a contribué à le féminiser et Colette s’y est imposée, conjuguant compétences dans la conduite, disponibilité pour l’entreprise et qualité du relationnel avec les passagers.
C’est dans ces fonctions qu’elle a eu ses premiers contacts avec les équipes de rugby cantaliennes et plus particulièrement celles du Stade Aurillacois. La passion de son époux, Jeannot, pour ce sport et pour le Stade a vite amené Colette à s’impliquer dans la vie du club. Discrète mais efficace, fine observatrice des relations interpersonnelles qui font ou défont les performances des équipes, elle se multipliait pour apporter sa part à toutes les manifestations du club, de quelque nature qu’elles soient. Plus particulièrement dirigeante, aux côtés de son mari, de l’équipe Espoirs Reichel, elle a vécu, « au cœur du réacteur » la formidable épopée de l’équipe championne de France en Juin 2022. Les témoignages d’amour que les joueurs et entraîneurs multiplient depuis l’annonce de son décès en disent long sur son importance dans cet accomplissement collectif.